
Les kiwis sont des fruits de plusieurs espèces de lianes du genre Actinidia, famille des Actinidiaceae. Ils sont originaires de Chine1, notamment de la province de Shaanxi. On en trouve par ailleurs dans des climats dits montagnards tropicaux. En France, les kiwis de l’Adour disposent d’une IGP et d’un label rouge.
Sa pulpe généralement verte, sucrée et acidulée, entourée d’une peau brune et duveteuse (poilue), contient une centaine de minuscules graines noires comestibles. Le kiwi est une source de vitamine C, mais aussi de vitamine A et E, de calcium, de fer et d’acide folique.
Il existe différentes espèces, comme Actinidia chinensis, Actinidia deliciosa, le kiwaï (Actinidia arguta), le kiwi arctique, etc.
Les autres noms vernaculaires du kiwi sont entre autres : Groseille de Chine, Yang Tao2 (nom chinois), Souris végétale (à ne pas confondre avec la Plante souris), Actinide de Chine (traduction du nom scientifique), voire Actinidier (chez les pépiniéristes)3,4,5,6.
Dix fois plus de kiwis produits en Italie à moindre coût
Les consommateurs ne sont pas les seuls à subir les conséquences de cette fraude. Pour la plupart basés dans le sud-ouest du pays – 77 % de la production française est concentrée en Midi-Pyrénées et en Aquitaine -, les 1 200 kiwiculteurs français souffrent eux aussi de cette tromperie sur l’origine. Selon le bureau interprofessionnel du kiwi, la filière française produit en moyenne 45 000 tonnes de ce fruit par an. Les concurrents italiens, eux, arrivent à mettre sur le marché 400 000 tonnes chaque année.
Le kiwi français est une denrée rare. En fin de saison, en mars/avril, au moment où il commence à manquer, son prix devrait monter en flèche. Et bien non : les « faux » kiwis français inondent alors les étals, et bloquent l’envolée des prix.
Des traces de produits phytosanitaires interdits en France
C’est d’ailleurs en partie ce qui a mis la puce à l’oreille des producteurs français. « On s’est dit : de si gros volumes en fin de saison, ce n’est pas possible », raconte Adeline Gachein, la directrice du bureau interprofessionnel du kiwi. Son organisation a alerté la DGCCRF. Les agents publics ont fait le recoupement avec d’étranges relevés sur des fruits : ils avaient constaté la présence de résidus de produits phytosanitaires interdits en France sur des kiwis officiellement fabriqués dans l’Hexagone.
Les enquêteurs ont remonté le fil, identifiant sept entreprises accusées d’avoir « francisé » des kiwis italiens, certaines par le biais de montages extrêmement complexes, mis au jour par les enquêteurs. « Notre enquête n’aurait pas eu de tels résultats s’il n’y avait pas eu une bonne collaboration entre la France et l’Italie, notamment grâce au réseau Food Fraud, créé après la crise de la viande de cheval », précise-t-on à la direction de la répression des fraudes.